Latom : l’avenir est dans les airs

Avec l’augmentation régulière du trafic aérien mondial (+5 % en moyenne par an), la demande forte de cadres compétents explose. C’est pour y répondre que l’ENAC a créé, en 2007, le master of science « International air transport operations management », alias Iatom.

 

L’Ecole nationale de l’aviation civile (ENAC), basée à Toulouse, se caractérise par la grande diversité des formations qu’elle propose. « Nous sommes la seule école au monde à former à un spectre aussi large de métiers dans le domaine du transport aérien », affirme Gilles Perbost, directeur des études et de la recherche.

 

Le cursus Iatom forme des cadres et de futurs managers pour la construction aéronautique et ses sous-traitants, le secteur aéroportuaire et les compagnies aériennes. Les métiers vont du support client en avant-vente ou en après-vente au suivi des certifications en passant par les opérations aériennes ou la gestion de la sûreté d’un aéroport. Les cours traitent des fondamentaux du transport aérien (aérodynamique, recherche opérationnelle…), de la conception, de la fabrication et de la gestion des avions, de l’organisation des aéroports, du contrôle aérien, mais aussi de marketing, de ressources humaines, de planification ou de législation propres au transport aérien.

 

Destinée à des étudiants du monde entier, cette formation est entièrement en anglais et s’adresse à des étudiants de niveau bac + 3 ou équivalent (bachelor). Le dernier semestre de cette formation en deux ans est consacré à un stage en entreprise, qu’un étudiant sur quatre en moyenne effectue à l’étranger. Le coût pour les deux années est de 8 000 euros pour les ressortissants de l’Union européenne. En moyenne, 75 % des étudiants viennent de pays européens (hors France)

Unique au monde, le master Iatom attire un nombre croissant d’étudiants. La sélection se durcit donc, car l’ENAC veut garder une taille raisonnable de 35 étudiants au maximum par promotion.

 

Quatre titulaires du master sur cinq ont un emploi en CDI au plus tard quelques mois après l’obtention du diplôme. Entre 20 % et 25 % des étudiants sont embauchés avant même la fin de la formation et un étudiant sur cinq est embauché par l’entreprise où il a effectué son stage.

 

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