En permettant aux universités et grandes écoles françaises de renforcer leur offre de formation en anglais, la réforme de la loi universitaire adoptée le 22 juillet 2013 ouvre encore davantage les portes de l’enseignement supérieur français aux étudiants étrangers.
Les universités peuvent désormais proposer davantage de cours en anglais (ou dans d’autres langues que le français), notamment pour des formations en partenariat avec des établissements étrangers ou dans un cadre transfrontalier.
Si la connaissance préalable du français n’est pas une condition pour étudier en France, la loi rappelle que l’objectif de l’enseignement supérieur est de donner à tous les étudiants la maîtrise de deux langues étrangères en plus du français. Pour les étudiants étrangers, cela signifie que tous les moyens doivent être mis en oeuvre par les universités pour leur permettre d’apprendre le français ou d’approfondir leur connaissance de notre langue durant leur séjour.
La France présente un excellent niveau de recherche, comme en témoigne le nombre de chercheurs français qui ont remporté un prix Nobel, une médaille Fields, ou encore un prix du Conseil européen de la recherche ; le pays peut ainsi être fier des réalisations de ses équipes de recherche fondamentale dans les grandes entreprises scientifiques.
« Research must not only be a source of pride for our country, but also a key to its future », souligne Geneviève Fioraso, Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherché, lors d’un entretien au magasine CNRS International.
En somme, l’adoption de cette mesure signifie également que les programmes scientifiques et technologiques vont devenir plus attrayants pour les jeunes du monde, qui avaient tendance à se détourner de la France en raison de la barrière linguistique.
L’entretien avec Geneviève Fioraso dans son intégralité, p.6 et p7 : https://www.cnrs.fr/fr/pdf/cim/CIM30.pdf