Crédit photo : © M. Koell / ESA / lien internet
Lundi 17 mars 2014, Geneviève Fioraso, alors ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Jean-Jacques Dordain, directeur général de l’Agence spatiale européenne (ESA) et Jean-Yves Le Gall, président du Centre national des études spatiales (Cnes), ont annoncé que l’astronaute Thomas Pesquet rejoindrait la Station spatiale internationale (ISS) en 2016.
Cet ingénieur français de 36 ans avait déjà été sélectionné parmi plus de 8000 candidats en 2009 pour intégrer le corps des astronautes européens de l’ESA. Il est maintenant officiellement affecté à une mission de longue durée à bord de l’ISS, retour sur terre prévu en mai 2017.
Le but de cette mission est notamment de mener à bien des expériences scientifiques sur le comportement humain, la biologie ou encore la physique des matériaux.
Ce nouvel envoi d’un Français dans l’espace, après celui de Léopold Eyharts en 2008, fait de la France la troisième nation la plus représentée dans l’espace, après les États-Unis et la Russie.
Notre pays n’est également pas en reste concernant le développement de technologies utilisées dans l’aérospatial international. On doit en effet au Cnes les instruments « DECLIC », utilisé par l’ISS avec la NASA dans l’étude de la physique des fluides et des matériaux, « CARDIOMED » pour l’étude cardiovasculaire des astronautes, en coopération avec la Russie, ou encore l’horloge atomique « PHARAO », mise en place sur l’ISS pour tester la théorie de la relativité d’Einstein et améliorer l’exactitude de notre mesure du temps.
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