Webbinarium : Det jag köper här – vilka konsekvenser får det där?

Franska Institutet presenterade på måndagen den 7:e juni från kl.18.00 till 19.30 ett webbinarium på franska om importerad förorening.

L’Institut français de Suède a organisé le lundi 7 juin de 18h00 à 19h30 un webinaire sur le thème de la pollution importée ou “comment nos achats peuvent avoir des conséquences environnementales mais aussi sociales à l’autre bout de la planète ?”.

Des experts sont intervenus sur différentes thématiques :

  • Les matières premières agricoles et la déforestation importée. Michael Lathuillière du Stockholm Environment Institute présentera le projet Trase, un projet qui permet d’augmenter la transparence des chaînes d’approvisionnement des matières premières agricoles. (voir sa présentation)
  • Les métaux et l’extraction minière. Patrick D’Hugues du BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières) présentera les conséquences de l’extraction de matériaux tels que le lithium ou le cuivre. Les notions de transferts d’impacts et de souveraineté associés à cette activité sous le prisme franco-suédois seront aussi abordées. (voir sa présentation)
  • La fabrication de papier et la pollution marine. Alizée Lehoux, chercheuse à l’Université d’Uppsala, présentera la pollution marine et lacustre provoquée par les anciens rejets des usines de papier en Suède. (voir sa présentation)

 

 

 

Les panelistes :

Michael Lathuillière est un chercheur français du Stockholm Environment Institute (SEI Headquarters à Stockholm), et chef d’équipe de développement des données Trase. Trase est une initiative de SEI et Global Canopy (Oxford, GB) créée afin d’augmenter la transparence des chaines d’approvisionnement des matières premières agricoles. La plateforme de Trase (trase.earth) permet d’évaluer les liens entre la consommation globale des matières premières et la déforestation tropicale. Avant de se joindre à SEI, Michael a passé six ans au Brésil afin d’étudier les cycles de l’eau et du carbone dans le Pantanal, le Cerrado et en Amazonie.

 

Patrick d’Hugues est microbiologiste avec un diplôme d’ingénieur en biotechnologie et un doctorat en biotechnologie appliquée sur l’optimisation d’un procédé de biolixiviation en continu. Patrick rejoint le BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières) en 1999 et passe un certain temps en Ouganda sur la première usine industrielle produisant du cobalt en utilisant la technologie de biolixiviation. Patrick est responsable du programme scientifique “Ressources minérales et économie circulaire”. Il est en charge de la coordination des activités scientifiques concernant l’approvisionnement responsable et durable en matières premières (exploration, développement de procédés/recyclage, analyse du cycle de vie).

 

Alizée Lehoux est chercheuse à l’Université d’Uppsala. Tourangelle d’origine, elle obtient son doctorat sur le transport de nanoparticules dans les sols à l’Université de Paris-Est en 2016. Employée ensuite comme post doctorante à l’Université d’Uppsala en février 2017, elle travaille sur l’évaluation de l’efficacité d’une méthode de traitement sur des sédiments pollués très spéciaux provenant d’anciens déchets des usines de papier (avant leur interdiction en 1969). Ces sédiments se trouvent dans de nombreux pays, à proximité des usines de papier, et contiennent des polluants divers. Alizée participe à plusieurs projets en collaboration avec d’autres Universités suédoises et Instituts de recherche.

 

 

 

 

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