Pour la deuxième année consécutive, Paris se place au sommet du classement QS des 50 meilleures villes étudiantes du monde.
Explication : le nouveau palmarès s’appuie sur des critères originaux. Alors que les classements habituels sont fondés essentiellement sur des critères académiques, ce palmarès prend également en compte l’importance de la population étudiante (nationale et étrangère), la qualité de vie, le point de vue des employeurs sur les diplômés, le coût de la scolarité et de la vie étudiante (ce que les anglo-saxons appellent « accessibilité »). Or, l’Europe continentale bénéficie de « systèmes plus égalitaires que les pays de langue anglaise », souligne Danny Byrne, responsable de l’un des principaux sites Internet de QS.
La qualité de la vie étudiante joue en faveur des universités françaises, qui ont mis en place de nombreuses initiatives (réunions d’information, mise en relation avec condisciples et professeurs, tutorat…) afin d’améliorer l’accueil, l’encadrement et le suivi de leurs élèves. Les étudiants bénéficient de restaurants universitaires peu coûteux et sont également plus nombreux que dans les autres pays à être logés dans des structures universitaires. Les Centres régionaux des œuvres universitaires et scolaires (CROUS) et les Centres d’information et de documentation jeunesse (CIDJ) constituent des réseaux originaux d’aide à la recherche de formations, de jobs, de logements. Le bon niveau des équipements, numériques notamment, est également salué dans le classement.
Le coût de la scolarité dans les universités publiques françaises joue un rôle important dans ce classement. Les droits d’inscription se sont élevés pour la rentrée 2013 à 181 euros en licence et 250 euros en master. Au Royaume-Uni, il faut compter environ 11 000 euros en licence et jusqu’à 14 000 euros en master. S’ajoute à cela un important système d’aides publiques : les bourses sont plus importantes et s’étendent aux classes moyennes. La sécurité sociale et les mutuelles étudiantes assurent une couverture médicale à des tarifs très abordables.
Par ailleurs, les étudiants parisiens ont la cote auprès des employeurs internationaux. Il est vrai que la capitale et sa région bénéficient d’un tissu très dense d’entreprises innovantes avec lesquelles les universités ont noué des partenariats. On y trouve également un choix de filières incomparable et des établissements d’enseignement supérieur de haut niveau, comme l’Ecole normale supérieure, l’Ecole polytechnique, l’Université Pierre et Marie Curie, Sciences-Po, Paris-Sorbonne… Avec seize établissements d’enseignement supérieur classés parmi les 500 premiers au niveau mondial, Paris bat toutes les autres villes.
Une autre capitale régionale française figure également dans le classement QS, Lyon (deuxième ville de France pour la population étudiante), arrive à la 41e place du classement. La première ville nordique est Copenhague à la 20e place, Stockholm arrivant à la 27e, Helsinki à la 47e et Oslo à la 48e place.
Lien vers le classement : Site de topuniversities